Cheminée
La cheminée de Scotstown témoigne
Journal Le Haut-Saint-François
Mercredi, 8 juillet 2015
Dans l’optique du programme CĆur villageois, la ville de Scotstown vient d’ajouter un fleuron Ă sa gamme d’infrastructures et d’amĂ©nagements esthĂ©tiques.
La cheminée de la Guelph company porte en ceinture des photos historiques relatant les premiers temps des industries et du chemin de fer qui ont fait de ce magnifique coin de pays un chef-lieu économique et social.
Fruit de la collaboration du MinistÚre de la Culture et des Communications du Québec, du CLD du Haut-Saint-François, grùce aux efforts de Julie Pomerleau, agente de développement culturel et, de la Ville, cette installation a vu le jour dans cette optique. Quelque 25 000 $ ont été nécessaires pour réaliser ce projet qui donne du mordant aux réalisations antérieures et qui sera gage de succÚs pour ceux prévus.
Les recherches et la rĂ©daction des textes relĂšvent des travaux de Michel ChrĂ©tien et Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown. Les photos proviennent des nombreuses rencontres qu’Anne Dansereau a effectuĂ©es auprĂšs de la communautĂ© anglophone de la ville, principalement. Les entreprises Ă©taient dĂ©tenues par ces derniers qui s’Ă©taient installĂ©s sur place. Scieries, exploitation du granit sur trois sites, manufactures leur appartenaient.
La traduction est due au talent de June Ellison. Des Ă©tudiants du CĂ©gep de Sherbrooke ont contribuĂ© Ă l’Ćuvre en rĂ©digeant le livret historique et en rĂ©alisant quelques reprĂ©sentations graphiques intĂ©grĂ©es aux clichĂ©s.
Robert Roy, prĂ©fet supplĂ©ant, a vĂ©cu quelques annĂ©es Ă Scotstown. Avant la confĂ©rence de presse, il a visitĂ© quelques rues qui avaient marquĂ© son enfance dans lesquelles il a retrouvĂ©, avec bonheur, quelques trĂšs belles rĂ©sidences tĂ©moignant de la vitalitĂ© Ă©conomique de l’Ă©poque.
« Je suis restĂ© attachĂ© au milieu, j’ai des attaches sentimentales », confiait-il Ă la vingtaine de personnes rĂ©unies pour inaugurer le site, tĂ©moin d’une tranche d’histoire de cette partie Est de l’Estrie.
Il a insistĂ© sur la beautĂ© du corridor floral et ligneux qui guide le touriste. « C’est une ville en changement », reconnaissait-il en s’adressant Ă Mme Ouellet.
La mairesse indiquait que cette installation, Ă la cheminĂ©e, s’ajoutait Ă la construction de la gloriette et de la marquise, de l’amĂ©nagement du parc Walter-Mckenzie avec ses jeux d’eaux et autres terrains destinĂ©s Ă la pratique de sports intergĂ©nĂ©rationnels. « On ajoute Ă tout ça des Ă©lĂ©ments d’histoire », mentionne-t-elle.
Depuis peu, le Sain CafĂ©, installĂ© dans l’Ă©glise United, a subi toute une cure de rajeunissement. Il est opĂ©rĂ© par des bĂ©nĂ©voles heureux d’accueillir les touristes.
Le futur culturel et touristique de Scotstown s’annonce prometteur avec le prolongement de la piste cyclable du Parc du Mont-MĂ©gantic, secteur Franceville. D’autres idĂ©es cheminent, et sous peu, prĂ©voit Mme Ouellet, elles se concrĂ©tiseront.